La société de biotechnologie française Carmat qui a obtenu pour la première fois l'autorisation d'implanter son "coeur artificiel total", espère pouvoir "sauver la vie de dizaines de milliers de patients" souffrant de graves insuffisances cardiaques.
Si les biotechnologies vous intéressent ou que vous êtes en 5e, lisez la suite.
Cette société qui est le fruit d'un partenariat entre le spécialiste de chirurgie cardiaque Alain Carpentier de l'Hôpital européen Georges-Pompidou (Paris) et le groupe aéronautique EADS, a obtenu le feu vert pour implanter à titre expérimental son coeur artificiel dans quatre hôpitaux, en Belgique, Pologne, Slovénie et Arabie saoudite.
"Le coeur artificiel total Carmat pourrait, sous réserve de la réussite des essais cliniques à effectuer, sauver chaque année la vie de dizaines de milliers de patients tout en leur assurant une absence de risque de rejet et une qualité de vie sans équivalent" assure dans un communiqué cette société cotée à Paris.
Le projet de "coeur artificiel total" de Carmat se présente comme une pompe cardiaque totalement implantable dans la cage thoracique, "reproduisant au plus proche la forme et les fonctions essentielles du coeur humain", selon la société.
Après une longue mise au point et des essais sur des animaux, Carmat a aujourd'hui comme objectif "d'offrir aux malades insuffisants cardiaques non éligibles à une transplantation et ayant épuisé toutes les possibilités médicamenteuses, une solution thérapeutique fiable et innovante".
L'implant sera destiné aux patients souffrants d'une "insuffisance cardiaque chronique terminale" ou bien d'une "insuffisance aiguë consécutive à un infarctus du myocarde" à savoir une crise cardiaque.
La prothèse doit permettre le retour au domicile, voire à la vie active, de ces patients pour lesquels aucun traitement n'existe et qui sont actuellement traités à l'hôpital avec un coût très élevé.
Le prix du coeur artificiel Carmat qui utilise des "biomatériaux synthétiques" pour diminuer les risques de formation de caillots sanguins, devrait s'établir entre 140.000 et 180.000 euros.
Les essais cliniques qui vont s'ouvrir maintenant dans les quatre hôpitaux, se dérouleront en deux phases.
Une première phase sur quatre à six patients testera la sécurité de la prothèse. Le critère de succès retenu sera une survie d'au moins 180 jours après l'opération (ou bien une attente réussie jusqu'à une transplantation cardiaque, moins de 180 jours après).
La deuxième phase avec une vingtaine de patients portera plus sur l'efficacité et l'amélioration fonctionnelle acquise avec la prothèse, la qualité de vie et le confort du patient.
Lorsque l'ensemble des données cliniques aura été recueilli, Carmat prévoit de soumettre un dossier pour obtenir le marquage CE, étape obligatoire avant la commercialisation de ce "coeur biomimétique".
Il existe un concurrent américain à l'appareil de Carmat: l'Abiocor, mis au point par la société américaine Abiomed. Ce coeur artificiel avait obtenu en 2006 une autorisation aux Etats-Unis mais seulement pour des essais sur des patients en danger de mort. La société a aujourd'hui cessé de le commercialiser activement.
source : Agence France Presse (AFP) - mardi 14 mai 2013
En résumé, il faut encore faire des tests avant de se réjouir trop vite, ca sera très cher et pour une durée d'utilisation de 9 ans maximum. Mais c'est encourageant pour les milliers de personnes en attente de greffe de coeur. De plus, le coeur artificiel pourra être encore amélioré et devenir meilleur marché progressivement.
Une vidéo de France 3 vous explique tout en détail ici . (cliquez sur le lien et lisez avec votre lecteur de vidéos habituel, Media Player Classic par exemple).
oui tu as raison romain si ç peut sauver des vies même beaucoup de vies ça serait utilise
mais parcontre il coute chers comme même
Commentaires (3)