4. Arrietty, le petit monde des chapardeurs, Yonebayashi, 2010
Fondé par Miyazaki et Takahata, le studio Ghibli a fait souffler un vent nouveau sur l’animation japonaise. Et distillé émerveillement face à la nature, découvertes de l’enfance sur fond parfois de préoccupations graves.
Arrietty est une chapardeuse. Elle vit dans la maison de Shô, un enfant malade et confiné (tiens tiens) qui a perdu le goût des choses. Arrietty vit dans la maison du garçon avec ses parents contraints de voler ce dont ils ont besoin. La rencontre entre Arrietty et le jeune malade va changer leur vie. Elément de taille :
Arrietty est grande comme un morceau de sucre…
Les décors sont travaillés jusqu’au moindre détail, c’est beau et fragile comme une maison de poupées. Arrietty découvre l’infiniment grand, l’attachement et la perte. Et du haut de ses quelques centimètres, nous ramène à l’essentiel. Un beau film thérapie.
Et pour aller plus loin : difficile de choisir parmi les films du studio Ghibli. Mon favori est Ponyo sur la falaise mais vous ne pouvez pas passer à côté de Princesse Mononoké (Miyazaki). Et pour qu’il n’y ait pas de jaloux : Pompoko et le Tombeau des lucioles (Takahata)
Difficile de faire un choix dans toutes les œuvres de Ghibli. Mais les Miyazaki de manière générale sont des incontournables. Faites découvrir Totoro à vos petits frères et soeurs et prenez vous-même du plaisir à voyager dans le chat-bus!
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