"Ainsi, selon qu'elle [la grimace] est affect ou attitude, forcée ou figée, momentanée ou stable, qu'elle relève d'une action, d'un processus ou d'un état, qu'elle trahit l'artificialité, la fausseté et l'hypocrisie ou, au contraire, signale une nature farouche et grossière, est-elle susceptible de revêtir les significations les plus variées et même les plus contradictoires. Car ce qui parle à travers elle, ce sont les structures sociales et les normes culturelles, autant que cette individualité devenue, depuis Locke, la mesure de toute chose."
Martial Guédron, L'art de la grimace - cinq siècles d'excès de visage, 2011.

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